Autonomie personnelle et remise en question
de la "Souveraineté" des États ou des "peuples" .
La notion d' "Autonomie personnelle" est aujourd'hui de plus en plus utilisée dans différents cadres juridiques, en particulier dans le Droit Européen
Dans notre propre proposition "philosophique" de l' "Egale Liberté Libre Egalité" , la "souveraineté de la personne sur elle-même" est précisément "auto-posée" comme principe fondamental fondateur et "auto-fondé" quant à sa "valeur éthique". Il n'est soumis qu' à la régulation par son universalisation possible à toute personne humaine qui en poserait de la même façon la valeur pour elle-même. Une telle position philosophique "éthique" ) personnelle ici défendue ( Armand Stroh ) , est bien sûr encore très loin d'être transposable dans la sphère proprement juridique où les différentes formes du Droit en cours se réfèrent fondamentalement soit à la notion ancienne de "Droit Naturel" pour les Droits de l'Homme, soit purement et simplement à la notion de "souveraineté" des États reconnus par les Nations-Unies ( ou des "peuples" reconnus par un "droit des peuples" à disposer d'eux-mêmes ??? ).
Cependant, assez récemment, notamment dans le Droit européen, la notion d' "AUTONOMIE PERSONNELLE" fait son chemin ...
et impliquera tôt ou tard un conflit juridique de fond avec la notion de "souveraineté" , comme certains spécialistes du Droit ne manquent pas de le signaler eux-mêmes :
Ainsi dans cet article :
La notion d’autonomie personnelle en droit européen des droits de l’homme
approche de philosophie du droit[1].
par Aymeric d’Alton
Docteur en droit.
Centre de philosophie du droit de l’Université Montesquieu Bordeaux IV
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